Well this turned into a bit of a time machine/rabbit hole. At the end of last year as part of their ongoing archive exhumations, Echo & The Bunnymen added this clip of Ian McCulloch playing “the greatest song ever written” solo, acoustic, backstage before a show.
I was extra-excited to see that this was recorded in Toronto, though a little less so when I checked and saw that it was at The Phoenix in April 2010, which I missed since I had been at their Ocean Rain recital at The Queen Elizabeth Theatre the previous October. And then I was pleased to see that it was a production by Le Blogotheque, the music video channel that spawned a thousand other music video channels, and once upon a time blogger associates, though no shot by channel founders Vincent Moon and Chryde, but Canadian Derrick Belcham.
All of which led me to wonder if Le Blogotheque was still around, what with their now-anachronistic brand name. As it turns out they are! Their webpage is down, perhaps temporarily perhaps for good, but new content has continued to appear on their YouTube Channel and their aesthetic and mandate appear to be intact. That is comforting to me.
I had hoped to find some notes to accompany the Bunnymen clip, and finally dug this up via Google Cache of the offline website detailing the experience of trying to record a session with McCulloch. It’s as you’d probably expect/hope.
17:30 : Arrivée au rendez-vous avec le manager de la tournée à l’entrée du Phoenix Concert Theatre.
18:35 : Arrivée du manager de la tournée : « Alors, on y va. Tu vas filmer près du bus. »
18:45 : L’endroit a l’air bien. Prêt à filmer.
19:00 : Arrivée du manager du groupe : « Mac ne veut pas sortir. On va le faire dans le salon années 80. »
19:05 : Tentative d’évaluation de la connotation de la dernière phrase avec le fait de filmer Echo & The Bunnymen.
19:10 : L’endroit a l’air bien. Prêt à filmer.
19:45 : Retour du manager de la tournée : « Mac ne veut pas descendre. On va faire ça dans la loge. Rassurez-moi, ça va pas durer longtemps ? »
19 :50 : Tentative d’évaluation des conséquences possibles sur le tournage de la phrase « Rassurez-moi, ça va pas durer longtemps? »
20:00 : Suivre le manager de la tournée sur la première volée des marches : « Attend ici. N’entre pas tant qu’on ne t’a pas donné le feu vert. »
20:05 : Se demander si la prochaine requête du manager de la tournée sera de filmer dans le bus sur la route vers le nord de l’Etat de New York le lendemain matin.
20:25 : Arrivée du manager du groupe : « A toi de jouer, mec. »
20:30 : Rencontre d’un pilier de la new wave.
Mac est fatigué, la salle est dépouillée et minuscule, les instructions sont aussi contraignantes qu’artificielles (« pas de cadrages trop bas, pas trop de mouvements de caméra, tu colles juste les prises ensemble ») mais, pourtant, contre toute attente, un moment de vulnérabilité s’offre à nous. Une icône, l’auteur de The Cutter, balance Killing Moon avec ses cordes vocales qui ont aujourd’hui 25 ans de plus que la chanson. Une icône qui, à la fin du pont, faisant fi de son imperfection, s’empare enfin de la chanson, comme emporté dans un rythme plus déterminé qui se maintient jusqu’à ce qu’un dernier accord appuyé ne vienne casser l’instant de magie pour nous replonger dans l’artifice.
Un dernier cognac, une cigarette et je peux m’asseoir, entre deux roadies de Liverpool, profitant enfin des lieux privés de la présence de la caméra qui tourne.
So it’s perhaps fitting that the best-quality version of the clip appears not on the Bunnymen’s or Blogotheque’s YouTube channels, but a clip uploaded to Vimeo a decade ago and probably hasn’t been watched in almost that long. But here it is for you. Consider it an annotation to my “Killing Moon” iterations from a couple years ago.